Dim Dam Dom, un nouveau féminin “slow life”

21 November 2018

Lancé par Laurent Blanc, fondateur du groupe Ideat Editions (Ideat, The Good Life), le trimestriel Dim Dam Dom, qui emprunte son nom à l’émission de télévision culte des années 1960-70, s’invite dans la cour des magazines féminins avec un nouveau format, « un mook, mix entre un joli magazine et un bon livre, où chaque numéro se décline en tome et invite à la réflexion comme à la contemplation ».

Revendiquant le slow-living et empruntant les formules sur l’éloge de la lenteur à Jean d’Ormesson, le magazine de 340 pages entend s’inspirer de la culture de la slow-food, du slow-design ou de la slow-fashion pour mettre en scène un nouveau luxe, « celui qui consiste à s’occuper de soi, à ralentir, à appuyer sur pause, à reconsommer les bons produits ».

Pour son premier numéro en kiosque le 15 novembre, le magazine à la couverture volontairement épurée et conduit par la rédactrice en chef Giovanna Castelli s’intéressera à la fois aux sujets de société, aux voyages, à la déco, à la culture, à la cuisine, à la beauté et à la mode. Pour cette dernière partie, outre les portraits consacrés au Néerlandais Ronald Van Der Kemp et à la créatrice d’origine sud-américaine Gabriela Hearst, Dim Dam Dom propose également trois séries mode inspirées par la slow-fashion, d’autres séries étant elles produites en collaboration directe avec les annonceurs, à l’image de Bang & Olufsen.

Vendu au prix de 5,90 euros (prix de lancement qui devrait passer à 7,90 euros), le trimestriel prévu pour sortir à chaque changement de saison – le prochain le 28 février – trouve déjà un écho fort auprès des annonceurs du luxe. « L’époque est au retour du vinyle, au retour de l’argentique face au tout digital, et tous les annonceurs sont intéressés par le mouvement slow, estime Laurent Blanc, Dim Dam Domréinvente donc à sa manière le papier avec un visuel de son époque inspiré par le digital ». Un concept qui, respectant sa logique, se passera d’un pendant Web.

Le site de Dim Dam Dom / Instagram / Facebook

 

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Bientôt de nouveaux champs de fleurs à Grasse, qui quintuple ses surfaces agricoles

12 November 2018

Grasse va convertir des terrains dédiés à la construction en champs de fleurs

La ville de Grasse (Alpes-Maritimes) a adopté cette semaine un nouveau plan local d’urbanisme qui quintuple ses surfaces agricoles et libère près d’une centaine d’hectares de terrains déjà viabilisés ou promis à une urbanisation future pour les convertir notamment en champs de plantes à parfum.

 

Le nouveau plan, voté mardi, a reclassé 21 % du territoire de la commune en surfaces agricoles, contre 4 % auparavant: des droits à bâtir ont été gelés et des zones naturelles reclassées, a précisé à l’AFP Nathalie Campana, directrice générale adjointe de l’urbanisme de Grasse.

Au total, les surfaces agricoles passent de 178 à 928 hectares, dont 70 d’ores et déjà sanctuarisés pour de la plante à parfum, dans les quartiers de Saint-Marc et Saint-Mathieu abritant des traces d’un passé horticole.

« Parallèlement, depuis juillet 2014 et la préparation de ce nouveau PLU, la mairie travaille avec la chambre d’agriculture pour restituer des terres aux cultures de plantes à parfum et faciliter l’installation de jeunes agriculteurs », a-t-elle précisé. « Sur des surfaces plus petites, on permet aussi une facilitation du maraîchage. »

« C’est un vrai secteur de développement économique. Les parfumeurs qui achetaient la rose et le jasmin en Afrique du Nord reviennent aujourd’hui à la marque Grasse, pour le terroir, pour l’aspect qualitatif et moins dans la production de masse », a souligné Nathalie Campana.

Mondialement réputée, la production locale de plantes à parfum à Grasse a été menacée de disparition au milieu des années 2000 par la concurrence des fleurs cueillies à moindre coût dans le reste du monde et la pression immobilière, très forte sur la Côte d’Azur.

La production locale recommence à augmenter depuis une dizaine d’années et Grasse est candidate à une inscription de ses savoir-faire liés au parfum à la liste Unesco du Patrimoine culturel immatériel de l’humanité.

On a récolté à Grasse jusqu’à 1 600 tonnes de rose Centifolia et 2 000 tonnes de jasmin Grandiflorum en 1939, mais seulement 300 tonnes en 1971.

En 2017, la production de roses a repassé la barre des 80 tonnes pour 49 hectares cultivés et atteint 11,5 tonnes pour le jasmin (cinq à sept hectares cultivés), selon des chiffres de Prodarom, le syndicat national des fabricants de produits aromatiques, cités par la mairie. Le secteur, parfums, arômes et cosmétiques, représente une soixantaine d’entreprises pour environ 4 600 emplois direct autour de Grasse.

 

 

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Pantone de l’automne – Billet d’humeur #1

La rentrée est passée ! Le soleil a déjà commencé à dévier de sa trajectoire pour se coucher plus tôt, l’automne a pointé le bout de son nez avec son air frisquet, les foulards & les chaussures fermées sont ressortis de nos dressings. Qui dit rentrée, dit aussi nouveaux challenges ou bonnes résolutions.

 

Après mûre réflexion, j’ai tranché : c’est décidé, cet hiver, je voyagerai.

Lors des défilés automne-hiver 2018/19, les maisons ont rivalisé d’associations de couleurs et de formes inspirantes : volumes maxi, rayures solitaires, compensées confortables, multiples superpositions, imprimés à fleurs, maille douillette …

 

Mais c’est du côté des couleurs que je trouve une imagination pleine de peps. Hormis les roses poudrés, le romantisme aux tons pastels est remisé au placard ! Cette saison fait place nette aux teintes affirmées, une intensité de couleurs vives : leurs noms sont une vraie invitation au songe, à la contemplation, et aux voyages lointains. Pour prolonger la trêve estivale et se projeter dans l’hiver avec sérénité, rien de mieux que de le regarder sous le prisme de couleurs acidulées.

Il suffira d’imaginer la pluie devenir une vague de quetzal green, ce vert néo-tropical lumineux et ténébreux, pour s’imaginer dans une jungle inondée de mousson ; les kakis et verts olive deviennent quant à eux autant de jeux de camouflage urbains.

De gauche à droite : Louis Vuitton, Vanessa Seward, Lanvin, Gucci, Sacai, Loewe

 

Vous pourrez réveiller le caractère des noirs et marines avec des touches pop hyper colorées et vitaminées, du fuchsia ou des éclats vifs de jaune ou d’orange, comme on en voit sur de nombreux marchés d’Amérique latine. Ou peut-être choisirez-vous le nebulas blue, pour rêver un voyage céleste au coeur de l’infini interstellaire.

De gauche à droite : Hermès, Chanel, Miu Miu, Proenza Schouler, Tsumori Chisato, Lemaire

 

Les dégradés de rouge, marrons & rouille sont à l’honneur : vous arpenterez les rues de brique rouge à New York, escaladerez les toits de tuile rose et sable à Toulouse ou Dubrovnik, marcherez bien emmitouflés dans le vent froid du port de Hambourg.

De gauche à droite : Christian Dior, Jacquemus, Hermès, Jil Sander, Acne Studios, Dries Van Noten

 

Vous troquerez la grisaille parisienne contre une touche de ce beau ceylon yellow, pour vous transporter dans les plantations de thé gorgées d’humidité, au milieu de feuilles de thé séchées se parant de nuances jaunes et anisées, et bercés par la douce clameur d’oiseaux et de courants d’air de fin de journée.

De gauche à droite : Valentino, Lanvin, Haider Ackermann, Giambattista Valli, Sonia Rykiel

 

Ce sera peut-être davantage une épopée urbaine & parisienne, un hôtel de charme, une nuit sur un dancefloor rock et enfiévré, un weekend écossais, un séjour au vert, ou juste un songe éveillé.

Quoi qu’il en soit, où que ce soit, on vous laisse libre de choisir la destination : mais cet hiver, c’est décidé, vous voyagerez !

 

Noémie, pour Estimation Média